Travailler pour soi-même requiert un certain nombre de garanties à prendre. Celles-ci sont sociales, administratives et économiques. Dans ce dernier volet de la protection, l’assurance est plus que nécessaire. Autoentrepreneur, il reste à savoir laquelle des assurances choisir. Voici la bonne information.
La responsabilité civile professionnelle
Comme l’indique sa dénomination, elle vous engage personnellement. L’assurance responsabilité civile ou RC est importante parce qu’elle vous évite de débourser soi-même des sommes pour la réparation d’un tort. Il peut être causé par vous, un salarié, un outil de votre entreprise.
Une fois assuré, la responsabilité de l’incident causé par votre faute, globalement, incombe à votre assurance. Celui-ci se charge de prendre en compte les dépenses et autres charges induites par le dommage.
Cette assurance est nécessaire, mais pas obligatoire afin de parer toute éventualité. Sinon, elle s’impose à une certaine catégorie de métiers dont les acteurs sont plus exposés pour causer des torts à autrui.
L’assurance corporatiste
Les acteurs d’une corporation s’associent en une mutuelle. La prudence leur commande dans bien de cas, de souscrire une assurance ou d’en organiser une en leur sein. Celle-ci est ainsi réglementée sur la base ses aspirations des adhérents.
Ce type d’assurance-mutuelle est légale. Si vous en êtes membre, il vous couvre en cas de dommage causé à un tiers, à vous-même ou vos installations. Tout dépend des offres faites, de leur coût et mode de financement.
Assurance auto
Dans le patrimoine d’une entreprise figure en bonne place, la voiture. Pour l’usage que vous en faites et son importance dans votre logistique, il convient de souscrire une assurance-auto.
Cette précaution a le mérite d’assurer les dommages causés aux tiers. En revanche, elle répare les préjudices qui vous sont faits. Évidemment, il existe différentes catégories d’assurances autos proposées à des coûts variés.
La forte chance de provoquer des dangers
Choisir une assurance est fonction du type de métier, du secteur de prédilection… Mais il faut également prendre en compte la probabilité à causer du tort par soi-même, un salarié ou un objet lié à soi.
Conscient donc du pourcentage élevé de chance d’être source de risques, il faut souscrire une assurance. Elle équilibre, s’occupe en partie ou couvre toutes les responsabilités induites.
Voici des facteurs susceptibles d’engager votre responsabilité :
- l’oubli d’une tâche à faire,
- les dommages matériels ou non,
- l’exercice fautif par procuration,
- le retard,
- la négligence,
- le raté, etc.
La responsabilité civile s’exerce à plusieurs niveaux : la protection des bâtiments, la couverture juridique, la protection de meubles, etc.
L’assurance décennale
Soyez couvert par assurance, pour dix bonnes années ! Cette assurance est dédiée à des secteurs d’activité où les risques sont grands et la survenance très probable. Des domaines concernés mais non exhaustifs sont les suivants :
- la maçonnerie,
- le BTP,
- la plomberie,
- l’ébénisterie,
- l’architecture,
- la pose d’aménagements, etc.
Il s’agit de façon générale de toute corporation de constructeurs, vendeurs, concepteurs, etc. Il est conseillé de souscrire une telle assurance à l’entame des travaux pour qu’elle couvre le chantier. Il est toujours prévenant aussi de donner une copie certifiée du document à celui qui a commandé les travaux. Cependant, une fois que ceux-ci sont terminés, l’assurance court jusqu’à la durée souscrite. Faites donc le choix de votre assurance en tenant compte de vos besoins réels.